Chapelle Saint-Philippe

chapelle-saint-philippe

La chapelle Saint-Philippe a été construite vers le XIème siècle, à l’époque où le village s’est installé sur la montagne Saint-Philippe ; elle conserve de sa construction primitive l’arc triomphal en pierres de taille, les arceaux brisés et chœur en cul-de-four. Le chœur est incliné vers la gauche, rappelant que c’est de ce côté que le Christ en croix a penché la tête en mourant.

S’il ne reste que quelques pans de murs du vieux village sur le sommet de Saint-Philippe, la chapelle a été régulièrement entretenue.

Endommagée lors des guerres de religion, elle a été réconciliée le 6 octobre 1721 par le Curé-Prieur Michel ALPHAND. Depuis, elle a fait l’objet de pèlerinages tous les 1er mai et pendant un certain temps le 6 octobre. sous le règne de Louis-Philippe 1er, on y fêtait aussi le Roi le 1er mai.

Chère au cœur des habitants de Mirabeau, elle a été restaurée à plusieurs reprises : elle a fait l’objet en 1991 de la restauration du clocher et en 2007 de la reprise totale de la toiture.

Texte de Paul PLAN, pour l’Association pour la Sauvegarde des Monuments Anciens de Mirabeau

Crédit Photos : JL. Guth

Château de Mirabeau

Ce château fut bâti au début du XVIIIème siècle sur un site plus ancien dit de la « Bastide Blanche » par la famille De Glandeves. La cloche de sa chapelle fut bénie le 20 novembre 1710 marquant peut-être la fin de sa construction.

Le 27 juillet 1716 il fut revendu par Jean-Joseph-Antoine De Glandeves à Madame Thérèse Deidier De Curiol, veuve d’un Trésorier de France. Le château resta dans cette famille jusqu’en 1792, date à laquelle le Chevallier Jean-Joseph Deidier De Curiol émigra.

Devenu Bien national, il fut vendu aux enchères publiques le 14 Ventôse An II (4 mars 1795). Revendu plusieurs fois, il fut finalement cédé souvent pièce par pièce à divers propriétaires.

Le 12 août 1934 un incendie a ravagé la moitié nord du corps principal du bâtiment.

On peut remarquer :

– l’emplacement d’un bassin circulaire et d’une fontaine dans la cour d’honneur

– la porte principale restée telle qu’enfoncée par le peuple en 1792 selon la tradition orale. Une feuille d’acanthe orne la clé de voûte

– une glacière sur la face extérieure de l’aile nord

– la porte de la chapelle dans l’aile sud

– les restes d’un escalier monumental à l’intérieur

– un four à pain face ouest

– le bâtiment dit du « ménage » au nord ouest

Texte de Paul PLAN, pour l’Association pour la Sauvegarde des Monuments Anciens de Mirabeau